Une passagère impolie pose son pied sur une tablette : une requête polie ne suffit pas

Publié le 11 août 2025

Lors d'un vol qui semblait être des plus calmes, l'incivilité d'un passager a rapidement brisé la tranquillité ambiante. Bien installée près du couloir, je savourais le confort d'avoir un siège vide à mes côtés, tandis qu'Élodie, à la fenêtre, était absorbée par son téléphone. Tout se déroulait sans accroc... jusqu'à ce que le comportement d'une passagère vienne tout bouleverser.

Mais en quelques instants, la situation a pris un tournant plutôt inattendu.

Le confort personnel ne doit pas nuire aux autres

Tout a commencé innocemment lorsqu’elle a retiré ses chaussettes. Rien de bien alarmant. Puis, elle a déboutonné son pull pour révéler un haut court, une touche personnelle à sa tenue. Ensuite, elle a sorti un encas et s’est mise à le déguster bruyamment, comme si elle souhaitait partager chaque mastication avec l’ensemble des passagers.

Le summum de cette scène a été atteint lorsqu’elle a levé sa jambe poussiéreuse pour la poser sur la tablette du siège inoccupé devant moi. Un geste fait sans la moindre gêne.

Diplomatie d’abord… sans résultat

Face à cette situation, j’ai opté pour une approche courtoise. En me penchant légèrement vers elle, j’ai proposé avec un sourire calme :

— Excusez-moi, mais nous ne sommes pas seuls ici… Pourriez-vous poser vos pieds par terre, s’il vous plaît ?

Élodie m’a répondu d’un regard méprisant, accompagné d’un geste de la main traduisant un « je fais ce qui me plaît ». À ce moment-là, il était clair que la gentillesse ne suffirait pas.

Une solution simple mais redoutablement efficace

Sans hausser le ton ni créer de drame, j’ai choisi de solliciter l’aide de l’équipage.

En expliquant discrètement la situation à l’hôtesse Camille, elle a abordé Élodie avec tact. Elle lui a rappelé les règles de confort et d’hygiène à respecter en cabine. Le résultat fut immédiat : la jambe a retrouvé sa place au sol, les chaussettes ont été remises et le reste du voyage s’est déroulé dans un calme… presque solennel.

La fermeté polie peut suffire

Cet événement m’a rappelé qu’il est possible de faire respecter les règles sans élever la voix. Que l’on peut conserver sa dignité tout en rétablissant un minimum de respect collectif. Et surtout, que dans un espace partagé tel qu’un avion, un peu de bon sens suffit à faire la différence.

La prochaine fois qu’un pied vagabond croise votre chemin, n’oubliez pas : avec calme, humour et une pincée de confiance, vous pouvez faire des merveilles !