Le dernier appel du cockpit : l’avertissement glaçant du pilote avant le crash d’Air India

Publié le 16 juin 2025
MAJ le 18 juin 2025

Un vol reliant Ahmedabad à Londres a basculé dans l’horreur en un instant. Le commandant de bord a transmis un message d’alerte poignant quelques instants avant l’impact fatal de son appareil, provoquant l’une des pires catastrophes de l’aviation civile.

Un crash brutal et sans appel

Avec plus de 8 200 heures de vol à son actif, le commandant Sabharwal s’est pourtant retrouvé impuissant face à la défaillance soudaine des moteurs. Aux côtés de son copilote Clive Kunder, ils ont lutté pendant 17 longues secondes pour tenter de maîtriser l’appareil. Le Boeing 787 n’a jamais atteint plus de 190 mètres d’altitude. L’impact fut violent, transformant instantanément l’avion en un brasier géant. Ce vol à destination de Londres-Gatwick, transportant 232 passagers et 10 membres d’équipage, a basculé dans le cauchemar en quelques secondes seulement.

Un survivant miraculeux au cœur de la tragédie

Parmi les 242 âmes à bord, un seul homme a survécu : Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique de 40 ans et père de famille. Installé près d’une sortie de secours (siège 11A), il a réussi l’impensable : s’échapper des flammes avec seulement quelques blessures légères. Actuellement hospitalisé et sous surveillance, il reste profondément choqué mais vivant. Un véritable miracle qui a soulagé ses proches, particulièrement son fils qui lui a adressé un touchant message pour la fête des pères.

Des vies brisées aux quatre coins du monde

Le drame a frappé des familles de nationalités diverses : principalement des Indiens, mais aussi des Britanniques, des Canadiens et des Portugais. Parmi les victimes identifiées, on compte la famille Nanabawa de Gloucester, spécialisée dans le domaine du bien-être, ou encore Raxa Modha et son petit-fils âgé de seulement deux ans. Chaque histoire raconte une douleur unique. À Gloucester, la communauté musulmane a exprimé son chagrin sur les réseaux sociaux, tandis qu’à Wellingborough, le maire a rendu un hommage poignant aux disparus.

Une enquête minutieuse pour élucider l’inexplicable

Les circonstances exactes de l’accident restent floues. Les précieuses boîtes noires ont été retrouvées et sont actuellement examinées par des experts. Ce crash marque le pire accident aérien en Inde depuis trois décennies et constitue le premier incident grave impliquant un Boeing 787. Des interrogations subsistent sur l’état de l’appareil, qui avait récemment effectué des trajets vers l’Australie. Une équipe internationale d’enquêteurs et de techniciens travaille sans relâche pour comprendre l’incompréhensible. Le dernier message du commandant résonne encore : « Mayday… plus de poussée, perte totale de puissance, décollage impossible ».

Lorsque la technologie échoue, l’émotion prend le dessus

Au-delà des statistiques et des rapports techniques, ce drame laisse un vide abyssal. L’onde de choc est immense, les témoignages de soutien se multiplient. Dans les aéroports, sur les plateformes numériques, dans les lieux de culte, des bougies scintillent, des prières s’élèvent, des moments de recueillement s’observent. Chaque nom prononcé représente un destin fracassé, un foyer en deuil, des rêves anéantis.

Une lueur d’espoir dans cette nuit noire : la solidarité sans frontières

Malgré l’horreur et les questions sans réponse, une vague de compassion a submergé la planète. Des structures d’accompagnement psychologique ont été déployées, des campagnes de dons organisées pour les familles endeuillées, et des chaînes de soutien se sont formées à l’échelle mondiale. Car face à l’indicible, c’est toujours l’humanité qui finit par prendre les rênes.

Parfois, dans les pires tempêtes, un seul souffle de vie peut rallumer la flamme de l’espoir.