Un surcoût familial inédit : quand la tenue des enfants devient facturée au restaurant
Un repas en famille dans un cadre raffiné a viré à la controverse lorsqu'un couple s'est vu imposer une majoration pour l'attitude de leur progéniture. Le gérant de l'établissement revendique cette mesure audacieuse, suscitant une polémique sur l'encadrement des jeunes dans les lieux publics.
Une addition inattendue qui suscite l’émoi

L’aventure se passe dans un restaurant célèbre pour son atmosphère bucolique, situé au creux d’une vallée montagneuse évoquant les panoramas des Alpes. Les parents et leurs enfants anticipaient un dîner tranquille. La stupéfaction survient avec la facture : un supplément de 50 € motivé, selon le propriétaire, par le comportement agité des jeunes clients.
Hugo, le père, consterné, a aussitôt partagé son expérience sur un site de notation :
« Nos enfants utilisaient sereinement leurs écrans avant le repas. Ensuite, mon épouse Camille les a emmenés dehors pendant que je réglais l’addition. C’est à cet instant que le gérant m’a annoncé la majoration pour leur attitude. Inadmissible. »
Un autre récit relate que le restaurateur aurait suggéré à une autre famille d’aller « dans un fast-food ou une grande surface », leur reprochant leur « manque d’autorité parentale » face à des enfants qui couraient entre les tables.
Le point de vue du restaurant : une règle clairement affichée

Sollicité par la presse régionale, Julien, le gérant, assume sa position. Oui, la carte indique explicitement un supplément pour les **« adultes défaillants dans leur mission éducative »**, même si le montant n’y est pas précisé. Et non, ce n’est pas une plaisanterie.
Il explique avoir mis en place ce dispositif pendant la période post-confinement, après un épisode particulièrement chaotique :
« Une famille avec neuf enfants était présente. Les plus jeunes se déplaçaient dans toute la salle, gênant les autres clients. J’ai simplement fait remarquer aux parents que cette agitation n’était pas appropriée. Je n’ai pas facturé de supplément ce jour-là, mais l’idée s’est précisée depuis. »
Selon lui, l’intention n’est pas de stigmatiser les enfants, mais de rappeler aux parents leurs devoirs. **« Nous voulons que les adultes prennent leurs responsabilités »**, martèle-t-il.
Un débat qui fait réagir

Sans grande surprise, cette pratique génère des opinions divergentes. Sur les réseaux sociaux, les positions s’opposent. Certains considèrent cette mesure comme « une excellente idée » susceptible de ramener le calme dans les espaces publics. D’autres la qualifient de « discriminatoire envers les familles », créant un sentiment de culpabilité, voire de honte.
Léna, une cliente rencontrée sur place, manifeste son étonnement :
« C’est incompréhensible. Les enfants, c’est l’énergie de la vie, non ? On ne peut pas toujours tout anticiper. »
Mais Chloé, une autre cliente, y voit une mise au point nécessaire :
« Un restaurant n’est pas une cour de récréation. Il est bénéfique que certains lieux établissent des limites claires. »
Entre frustration compréhensible et désir de quiétude
Reconnaissons-le : chaque parent a déjà connu ce moment délicat où son enfant exprime son enthousiasme dans un endroit public. Malgré toute la bonne volonté du monde, certaines circonstances peuvent parfois échapper à la maîtrise parentale. Cela justifie-t-il une sanction pécuniaire ? La conversation reste vive.
Et vous, si un restaurant vous appliquait une « contribution parentale », la jugeriez-vous disproportionnée… ou justifiée ?
