Drame aérien d’Air India : les révélations troublantes d’un expert sur les instants critiques en vol

Le vol AH-207 reliant l'Inde au Royaume-Uni a tragiquement sombré en mer en juin 2025, causant la perte de 241 passagers. Un spécialiste en sécurité aérienne expose aujourd'hui les défaillances techniques potentielles à l'origine de cette catastrophe effroyable.
Un envol tragique qui tourne au cauchemar
Il est 13h39, heure indienne, quand l’appareil AI171 commence sa course sur la piste. Dans le cockpit, deux pilotes chevronnés : Sumeet Sabharwal, commandant de bord avec 22 ans d’expérience, et son coéquipier Clive Kundar. Pourtant, à peine 60 secondes plus tard, un message glaçant retentit : « Mayday… plus de puissance, impossible de monter. » La voix trahit une urgence absolue.
L’avion peine à dépasser les 190 mètres d’altitude avant de piquer du nez violemment. Le choc, alimenté par les 100 tonnes de carburant embarquées, provoque une explosion monstre visible à des kilomètres à la ronde. La scène est apocalyptique.
Une simple confusion aux conséquences fatales ?
Alors que les enquêteurs planchent sur le dossier, un spécialiste répondant au pseudonyme de Capitaine Steve émet une théorie qui fait froid dans le dos. D’après son analyse, le copilote aurait pu actionner les volets au lieu du train d’atterrissage dans la précipitation du décollage.
Or ces volets sont cruciaux : ils génèrent la portance nécessaire au décollage. Les rétracter prématurément équivaut à couper les ailes de l’appareil. Conséquence inéluctable : perte de contrôle, décrochage, et chute vertigineuse.
Des preuves visuelles accablantes
D’autres experts, dont Alastair Rosenschein, ex-pilote chez British Airways, relèvent un détail troublant : le train semble toujours sorti sur les images du crash. Par ailleurs, la présence de la Ram Air Turbine (RAT) – un système de secours – suggère une panne électrique ou mécanique dès les premiers instants.
Le miracle du seul rescapé
Parmi les 242 passagers et membres d’équipage, seul Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique de 40 ans assis près d’une sortie de secours, a survécu. Depuis l’hôpital, il décrit des scènes d’horreur : « Un bruit assourdissant, puis plus rien… Je me suis retrouvé au milieu d’un champ de débris et de corps. »
Son récit souligne à la fois l’extrême violence de l’accident et l’incroyable hasard qui lui a sauvé la vie.
L’enquête se poursuit
Les précieuses boîtes noires ont été retrouvées et sont analysées par des experts indiens et internationaux. Si l’hypothèse de l’erreur humaine semble se confirmer, seules les données enregistrées pourront établir la vérité.
Ce drame rappelle cruellement que dans l’aviation, chaque geste compte. Une seconde d’inattention, une manipulation erronée… et le pire peut arriver.
En attendant les conclusions officielles, retenons que la sécurité aérienne repose sur un savant équilibre : entre technologie sophistiquée, procédures strictes et vigilance de chaque instant. Un équilibre parfois plus fragile qu’on ne l’imagine.